Comment ne pas perdre patience avec ton enfant
Prendre le temps de respirer par le nez, c’est pas toujours suffisant pour réussir à conserver sa patience
Le niveau de patience d’une personne dépend de bien des facteurs.
🤯 La fatigue
🤯 Le stress
🤯 La gestion des émotions
🤯 Même la personnalité
Comme parent, c’est quand même notre responsabilité de se gérer et de faire preuve de plus de patience possible avec nos enfants.
Pourquoi la patience est essentielle dans la parentalité
Être parent, c’est jongler entre les responsabilités, les imprévus, les besoins de ses enfants et ses propres besoins. Parfois, il suffit d’une crise de trop pour que la patience s’effrite. Pourtant, rester calme est primordial. Une réaction disproportionnée peut entamer la confiance entre toi et ton enfant, alors qu’à l’inverse, la patience renforce la relation, en plus de montrer l’exemple.
Cet article te propose des stratégies concrètes pour garder ton sang-froid, même dans les moments les plus tendus.
Comprendre les déclencheurs de la perte de patience
La première étape pour gérer ta patience est de comprendre ce qui la met à l’épreuve.
- Sources personnelles : Est-ce la fatigue, le stress du travail ou une surcharge émotionnelle qui te fragilise ?
- Situations récurrentes : Quels moments de la journée ou quels comportements de ton enfant sont les plus difficiles à gérer ? Par exemple, les devoirs, le rituel du coucher ou les cris en public.
Par exemple : Tu es épuisé après une longue journée et ton enfant refuse de ranger ses jouets. Plutôt que de crier, pose-toi une question : « Suis-je contrarié·e par son comportement par ma propre fatigue ou mon découragement? » Reconnaître ton état d’esprit est déjà un pas vers la maîtrise de tes réactions.
Apprendre à gérer ses propres émotions
Avant de pouvoir aider ton enfant à gérer ses émotions, il est essentiel de maîtriser les tiennes.
- Techniques de régulation : Respire profondément, compte jusqu’à dix, ou accorde-toi une pause consciente. Parfois, quitter la pièce pendant quelques minutes peut éviter une escalade.
- Pratique de l’auto-compassion : Rappelle-toi que personne n’est parfait. Accepte que certaines journées soient plus difficiles que d’autres.
Par exemple : Ton enfant hurle parce qu’il veut un jouet au magasin. Plutôt que de céder à la colère, tu inspires lentement, t’agenouilles à son niveau et dis : «T’es frustré·e parce que tu voudrais ce jouet et je te dis non? Parlons-en ensemble si tu veux bien.»
Adapter ta réaction à l’âge et au développement de ton enfant
Chaque âge apporte son lot de défis et nécessite une approche différente.
- Les tout-petits : Leur cerveau est encore en développement, et ils n’ont pas toujours les mots pour exprimer leurs besoins. Patience et explications simples sont essentielles.
- Les préadolescents : Ils cherchent plus d’autonomie et peuvent tester les limites. Une communication ouverte aide à désamorcer les tensions.
Par exemple : Ton enfant de 3 ans renverse encore son verre d’eau. Plutôt que de t’agacer, transforme ça en leçon : « Pas grave, apprenons ensemble à mieux tenir le verre. Viens m’aider à ramasser le dégât! »
Les enfants sont des enfants
Rappelle-toi que les enfants sont en constant apprentissage. L’éducation est un processus continu. Quand tu gardes en tête qu’on apprend en faisant des erreurs, t’as beaucoup plus de chance d’éviter une perte de patience.
Par exemple, si ton enfant laisse plein de petites découpures de papier par terre, plutôt que de t’énerver, profite de l’occasion pour lui montrer comment se servir du balais et du porte-poussière.
Pratiquer la prévention
Anticiper les moments de tension peut éviter bien des crises.
- Créer des routines claires : Une routine prévisible aide ton enfant à savoir à quoi s’attendre et réduit les comportements déroutants.
- Communiquer de manière proactive : Explique à l’avance ce qui va se passer et ce que tu attends de ton enfant.
Par exemple : Avant une sortie à l'épicerie, préviens : « Nous allons acheter des choses pour le dîner. Tu peux m’aider à choisir les légumes, mais nous n’achèterons pas de bonbons aujourd’hui. » Ça réduit les surprises et les éventuelles frustrations.
Que faire dans les moments de crise ?
Malgré toutes les précautions, des tempêtes émotionnelles se produisent. Voici comment les gérer :
- Se donner une pause : Si tu sens la colère monter, fais un pas en arrière. Par exemple, dis : « Je vais respirer un moment avant de continuer cette conversation. »
- Valider les émotions de ton enfant : Plutôt que de minimiser ce qu’il ressent, montre-lui que tu comprends.
Par exemple : Lors d’une crise à l'épicerie, au lieu de hausser le ton, accroupis-toi à son niveau et dis : « Je vois que tu es très énervé parce que tu voulais ces bonbons. Est-ce que c’est bien ça? C’est difficile, mais ce n’est pas possible aujourd’hui. Veux-tu m’aider à choisir les fruits ? »
Célébrer les petites victoires
Ne sous-estime pas l’importance de reconnaître les moments positifs :
- Reconnaître tes progrès : Lorsque tu parviens à garder ton calme dans une situation tendue, félicite-toi.
- Renforcer le lien : Planifie des activités plaisantes pour compenser les moments difficiles.
Par exemple : Après une journée éprouvante, propose à ton enfant de lire une histoire ensemble ou de cuisiner un dessert. Ces moments de complicité renforcent la relation.
La patience est un apprentissage continu
La patience n’est pas innée, c’est une compétence qui se cultive chaque jour. En comprenant tes émotions, en préparant les situations difficiles et en célébrant les progrès, tu peux transformer les moments de tension en opportunités de croissance pour toi et ton enfant. Alors, continue d’apprendre, un pas à la fois !
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